Yvan DUCHARME

 

 

Né le 24 août 1937 à Rouyn, Québec.

Décédé le 21 mars 2013 à Laval, Québec.

 

 

ACTEUR

 

 

Biographie :

 

 

Né en Abitibi, d’un père garagiste, délaissant des études qui ne l’attirait guère, il eut un premier emploi de composition en interprétant le Père Noël dans un grand magasin. Un job sans grand intérêt mais qui lui fit une petite piqûre qui allait décider de sa future carrière.

 

Il débute donc dans une troupe de comédiens amateurs de sa région, "Les Compagnons de la Gaieté", avant de décrocher un emploi à la radio de Rouyn où sa voix chaude et agréable lui ouvre alors toutes les portes des stations radiophoniques de la région. Se promenant jusqu’à Timmins, il revint au Québec en 1962 pour faire ses débuts à CJMS où il crée une émission qui fera date dans l’histoire de la radio au Québec : Insolences du téléphone. Derrière le micro de 1963 à 1970 pour l’émission Yvan Ducharme, il se retrouve par la suite à CKVL pour animer Ducharme et compagnie. La popularité des Insolences d'un téléphone, qu'il a animées jusqu'en 1970, lui a valu plusieurs honneurs, notamment du Prix Méritas pour la meilleure émis­sion de radio en 1964 et du titre de Personnalité radiophonique de l’année au Gala des Artistes en 1968.

 

Très populaire, ne se prenant pas au sérieux, Ducharme voit donc d’un bon œil la production cinématographique québécoise des années 70 : il participera à la plupart des comédies de situation qui prendront l’affiche au grand écran à cette époque. S’il n’aura que des rôles de soutien au cinéma, il fera exception pour la comédie Y'a toujours moyen de moyenner (1973), où il interprétera le rôle d’Yvan, vendeur d’automobiles qui rend la vie dure à beau-frère Sam (Jean-Guy Moreau) en l’enrôlant dans plusieurs combines et supercheries ridicules qui ne fonctionneront évidemment pas.

 

Il poursuit donc une carrière au petit écran qui lui offre des rôles plus intéressants, notamment des participations à des émissions comme Moi et l’autre, Cré Basile ou La Maison du bonheur avant de trouver chaussure à son pied en obtenant le rôle du père Berger dans la télé-roman Les Berger qu’il tint pendant cinq ans sur les ondes de Télé-Métropole.

 

Très souvent malade, contraint de se retirer, il préféra se consacrer à la peinture à partir de 1990. Batailleur né, il aura vaincu trois cancers, subi deux accidents vasculaires cérébraux et une pancréatite aiguë avant de s’éteindre, victime de problèmes respiratoires à l’âge de 75 ans.

 

Filmographie :

 

 

1965    -           Pas de vacances pour les idoles : de Denis Héroux

avec Renée Girard

1968    -           Valérie : de Denis Héroux

avec Danielle Ouimet

1972    -           Quelques arpents de neige : de Denis Héroux

avec Jean Coutu

1973    -           J’ai mon voyage ! : de Denis Héroux

avec Dominique Michel

                        Je t'aime : de Pierre Duceppe

avec Willie Lamothe

                        Y'a toujours moyen de moyenner! : de Denis Héroux

avec Denise Pelletier

1974    -           Bulldozer : de Pierre Harel

avec Donald Pilon

                        Salut Philibert : de Victor Lallouz

avec Sophie Clément

inachevé

1979    -           Suzanne : de Robin Spry

avec J-Léo Gagnon

1981    -           Visiting Hours / Terreur à l’hôpital central: de Jean-Claude Lord

avec Michael Ironside

                        Une journée en taxi : de Robert Ménard

avec Gilbert Sicotte

1994    -           Le vent du Wyoming : d’André Forcier

avec France Castel

1996    -           L’abîme appelle l’abîme: de Nathalie St-Pierre   -court métrage-

avec Manon Arsenault

2000    -           2001 : A Space Travesty / 2001 : Une parodie dans l’espace : d’Allan Goldstein

avec Leslie Nielsen

2004    -           Camping sauvage : d’André Ducharme et Guy A. Lepage

avec Guy A. Lepage

 

© Alexandre CARLE  pour Les Gens du Cinéma (mise à jour 30/03/2013)